Etude de l’impact écologique d’une céramique produite localement et artisanalement
Tout commence en amont de notre atelier…
Notre matière première principale pour la fabrication d’une pièce est l’argile, plus précisément une pâte à grès, qui devient solide et étanche (vitrifiée) une fois cuite à 1280 degrés. La pâte est issue d’un mélange de plusieurs roches qui sont extraites dans des carrières, triées, broyées et dosées pour faire le mélange. Tout cela se passe de manière industrielle jusqu’à arriver chez les fournisseurs après transport.
Nous utilisons la plupart du temps des grès de Bourgogne et de Puisaye, fabriqués localement. Une fois à l’atelier, cette pâte est transformée par nos soins. Il s’agit essentiellement du façonnage sur un tour de potier électrique puis de cuissons en four électrique également. La tasse subit deux cuissons, une pour la durcir et une seconde pour l’émailler.
La valorisation de nos déchets
Lorsqu’une pièce est ratée, si elle n’est pas encore cuite, nous la recyclons en la plongeant dans l’eau puis nous la réintégrons à notre cycle de production.
Si elle est cuite, nous déposons les pièces cassées en déchetterie. La céramique est classée parmis les déchets inertes tels que définis par l’article R-541-8 du code de l’environnement. La céramique ne se décompose pas, ne brûle pas et ne polue pas les eaux de ruissellement.
Les déchets inertes sont valorisés de plusieurs manières :
- Remblaie de fondation
- Routes
- Béton
La céramique : un matériau quasi inaltérable
Chaque tasse, chaque miroir, chaque lampe que nous produisons laisse une trace, une empreinte qui atteste de notre passage…
Face à ce constat, nous avons eu envie de réfléchir à l’impact d’une telle production.
Une fois cuite, l’argile, matière première naturelle issue de la sédimentation des roches, se transforme irreverssiblement en céramique. Ainsi le mot « céramique » désigne bien tout objet, ou tesson, (tasse ou sculpture) fabriqué à partir d’argile puis cuit au delà d’une certaine température où la structure moléculaire de la matière change pour donner autre chose.
C’est d’ailleurs grâce aux tessons de céramique très anciens que les archéologues arrivent à reconstituer le mode de vie, les migrations et les coutumes de civilisations parfois disparues.
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Selon le Ministère de l’économie et des finances, à partir de 2020 « Cotons-tiges, gobelets, touillettes… : [… ], extension de l’interdiction à d’autres produits en plastique jetable » (article du 09/08/2019)
Alors, entreprises et collectivités, n’est-il pas temps de dire stop au jetable !
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Notre atelier
Il s’agit d’un atelier artisanal indépendant qui existe depuis 2013 et inscrit à la Chambre des métiers et de l’artisanat. La production est réalisée entièrement par nos soins selon des procédés de façonnage artisanaux. Notre atelier est situé à 2 heures de Paris, dans le village de Sancerre.
Nous travaillons sur commande selon les demandes.
Presse
Pour aller plus loin
Lire l’article : Entreprises et collectivités : stop au jetable
Entreprise artisanale inscrite au Répertoire des métiers de la Chambre de métiers et de l’artisanat de Paris
